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Date de création : 16.08.2010
Dernière mise à jour : 01.07.2022
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BOBITAL ! Dix ans ... après

Publié le 11/07/2018 à 15:53 par rift26 Tags : rock bobital shaka ponk bretagne festival chronique concert aloe blacc nai
BOBITAL ! Dix ans ... après

 image tasteofindie.com

 

Bobital, calme et paisible village de Bretagne qui se transforme tous les ans en métropole musicale durant deux a trois jours a l'instar de sa grande sœur, la cité antique de Carhaix et ses Vieilles Charrues. A titre personnel je n'y étais pas revenu depuis dix ans ; l'année du passage de temoin entre les deux associations : cette dernière année qui fut une véritable catastrophe industriel. Rebâti a zéro, le navire un peu trop colosse au pied d'argile est devenu une caravelle plus légère mais solide. Resté petit pour durer mais nouveauté, une troisième journée était programmé afin contenter festivalier pour cette dixième année.

 

La comparaison est ancré dans les mœurs depuis l'éternité et je n'ai pu échapper a la règle. Décidé a débuter tôt ce petit périple d'une journée en l'occurrence le Samedi, tel ne fut pas ma surprise de pouvoir entrer mon véhicule dans le bourg. Une place de choix a 100m de l'entrée, j'ai bien cru rêver. Les portes ouvertes a 16h, deux minutes d'attente et me voilà au milieu d'un champ a l'herbe fraichement coupé mais surtout quel netteté ! La meteo estivale aidant mais le souvenir des toilettes de bobital hantent encore des souvenirs cauchemardesque et si la vue du fond de la toilette seche a tendance a me donner des hauts le coeur (la question me taraudant toujours que se mélange t il au fond de cette cuve ?...) il faut avouer que la deesse Hygenia est passé par là et c'est bien un mal pour les champignons... pardon.

 

Bref, je m'écarte du sujet et me recentre sur l'exercice critique...concentration sur la musique.

 

Le premier groupe a 16h30, il faut l'avouer seuls quelques afficionados ont la chance de voir Sin Ross les gagnants du tremplin bobital. Un gars, une fille... Monsieur et madame jouent bien, c'est beau, c'est mignon, c'est voyage, c'est dans l'air du temps... voilà, voilà.

 

Enchaîne alors très vite Con Brio groupe de San Francisco qui respire la soul musique. Se présente alors la progéniture improbable de Michael Jackson et James Brown. Voix incroyable, style parfait, et danseur un peu frimeur, une reprise surprenante et efficace d' « In Bloom » de Nirvana, on assiste a une belle découverte en cet fin d'après midi armoricaine. Si le public grossit peu à peu on ne peut que regretter que le groupe soit programmer aussi tôt tant la performance est géante. Cependant le changement rapide de plateau entre les deux scènes permet au groupe de jouer un set assez conséquent et suffisant pour en mettre pleins les oreilles et pleins les yeux. Une révélation.

 

S'ensuit, la Gapette mais je n'aime pas la musette et mon estomac et ma soif trépigne... alors, pause repas s'impose a mon organisme de trentenaire.

 

Une nouvelle séquence revival me fait alors revivre un souvenir digeste. L'amoncellement de galette saucisse biere sur trois jours avait occasionné un profond mal être. Tel ne fut pas ma surprise de n' y voir qu'un stand. La Bretagne avait découvert cette dernière decennie la variété culinaire et de bonne bière, une bonne chose mais le porte monnaie peu a peu se trouait et difficile de quantifier le cashless... Une tortilla, un demi et c'est parti pour Aloe Blacc

 

Au retour près de la scène, beaucoup se pressait pour admirer la soul music East Coast de l'interprète d' « I need dollar », un show a l'américaine, efficace mais la digestion se faisant je m'évade et baille en espérant un peu plus de patate pour le concert de la petite scène : les Naïve New Beaters. Avant même la fin, on se poste en tacticien (pas trop loin, pas trop prêt). Apparaît alors les trois énèrgumènes accompagnés de deux musiciennes, en tenue dancing rouge et bleu, parfum de coupe du monde ou rien a voir... «nobody knows ».

 

Je n'aime pas danser, en général, mais là un phénomène se produit, pendant une heure je n'ai fait que bouger mon corps habituellement rigide et stoïque. L'ensemble du dernier album sortit l'année dernière est joué avec quelques anciens tubes dont Jersey et Live Good. Avec beaucoup d'ironie et une maitrise scénique dévastatrice, on prend sa claque avant l'arrivé des eco responsables de Shaka Ponk.

 

La tête d'affiche a mis le paquet. Un décor post apo et un show attendu comme « spectacular », on ne tari pas d'éloge sur le gorille et j'avoue avoir été bluffé il ya quelques années a Saint Brieuc, autre cité du 22. Les premières chansons provoque un agacement sonore, en effet dixit ma copine « on entend pas les voix » c'est pourquoi dès la proposition honorable d'un « circle pit » plutôt mal exécuté au niveau technique mais dont la générosité de ces participants est à souligner, nous nous retrouvons alors via les fées du Pogo au troisième rang de la scène. La volonté de gros son du groupe s'accorde plutôt bien au public qui jouent les gros bras. Certains se faisant porter dans les airs sans avoir la moindre idée que leur poids conséquents peut être lacunaire pour les porteurs devenu victimes malheureuses. Il faut avouer la machine Shaka Ponk est bien huilé et ne s'enraye pas, c'est efficace et le groupe réussi le tour de force de populariser un rock très nineties, deux mille a une esthetique numérique et le gros mot : promotionnel très ancré dans son époque. On peux les critiquer mais aussi respecter la présence humaine et scénique du groupe, le chanteur n'hésitant pas une seconde a se mêler a la foule au risque de se faire palper l'arrière train par un public a majorité masculin...serait ce la chanson et le discours engagés sur les différences sur Twisted qui les auraient motivé ?

 

Par la suite, pas grand chose a dire cash laisse un euros pour une bouteille d'eau et partis pour un dodo. L'apéro a deux heures du matin c'était bien il y a dix ans, mais un gamin d'un an c'est bien trop tôt et égoïste pour laisser ses parents cuver le rosé du matin. Temps pis et temps mieux. En conclusion égocentrique, Bobital est un peu comme moi, boboiser et mieux organiser et je ne vais pas faire la fine bouche.

BenJ